Bonjour,
Je suis ton aventure depuis un moment car moi-même j’ai démissionné pour monter mon projet. C’était il y a 7 mois, un peu après toi, j’ai renoncé à un salaire confortable d’une société de la grande distribution. Ouf !
Comme toi, ça a été le parcours du combattant, Assédic, ANPE, APEC, CCI, dossier ACCRE, DDCFEjenesaisplusquoi… j’ai trouvé tous ces services et les personnes qui y travaillent bien organisés et ils m’ont globalement bien aidé.
J’ai démarré sur un projet et au fur et à mesure je le soumettais à des amis, des clients potentiels, des partenaires… Vingt fois sur le métier je remettais mon ouvrage et l’ensemble a évolué. Les doutes affaiblissent parfois, les joies surgissent, les peines, les colères, les succès, les galères… c’est le quotidien.
Ma famille me regarde en se demandant ce qu’on va devenir… c’est quoi ces cpc, cpm, php, html, web 2.0 etc. ? Une femme, 2 enfants, une belle-maman… Business Model… de l’anglais ? Pourquoi t’ouvres pas une épicerie ?
Lors d’un entretien à l’APEC, “ma” responsable me dit : “Développer une application Internet ce n’est pas un métier…” Amen.
Et pourtant ! Quand on est seul sur sa barque il faut oublier son travail de salarié spécialisé pour passer à celui de patron (pas payé) qui sait tout faire : Technique, secrétariat, service conso, commercial, marketing, communiquer, gestionnaire, comptable etc.
Alors, je passe sur ton blog et sur ceux d’autres entrepreneurs pour me remonter le moral et lire que je ne suis pas le seul dans mon cas et que pour certain ça marche
Je lis des commentaires de personnes qui ont de gros doutes sur ton produit. C’est pour ton bien qu’ils disent…! Ouuuuui Les critiques sont nécessaires mais les critiques constructives sont bien meilleures. Mon adage : Pour une critique formulée il faut proposer 2 solutions.
Une boite vient de me faire une proposition pour retourner au boulot… si on se met d’accord sur quelques points de détails je vais repartir au salariat. Ça ne m’enthousiasme pas mais toute ma famille sera rassurée et on pourra reprendre l’histoire là où je l’avais laissé il y a quelques mois. Malgré tout, lorsque j’en ai parlé à mon entourage, on m’a regardé de travers… “ben, et ton projet ?” Mes 3 sites vont pouvoir vivre sans beaucoup de maintenance et puis ils s’autofinancent.
Bon courage à ceux qui se lancent dans cette aventure ! La pression est forte et tout le monde ne peut pas résister. Ben oui, au chômage on ne peut pas payer le cahier Spiderman à son fils, le sac Dora à sa fille et des sorties avec madame, c’est accablant.
En me relisant je trouve mon message un peu triste mais c’est souvent le cas lorsqu’on chante la chanson « ce n’est qu’un au revoir… » et que l’on sait que c’est un adieu.
Bonne journée